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Lettre d'information

45
Juillet-Août 2021

Édito

Dernière newsletter de l'année universitaire 2020-2021 ! Nous vous souhaitons un bel été et nous vous donnons rendez-vous dès le mois de septembre pour une nouvelle rentrée universitaire avec pleins de nouvelles choses à vous raconter !

En attendant retrouvez les dernières actualités de la Faculté, bonne lecture ;)

Sommaire

Prix de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes | 5 juillet 2021

Le 5 juillet 2021 s’est déroulée à la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Colmar la remise des prix CRCC. Ce prix vise à récompenser les étudiants méritants pour leur parcours universitaire dans le domaine de la comptabilité et de la gestion. Sarah Tapiero, professeur agrégée et responsable des matières en gestion à la Faculté des sciences économiques et de gestion, a été contactée par la Compagnie pour la remise des prix 2021. Une toute première participation pour notre Faculté ! Sarah Tapiero a pu ainsi désigner un ou une étudiant(e) méritant(e) et l’accompagner à la cérémonie du lundi 5 juillet 2021 et c’est Léa Bulow, étudiante de 3ème année de licence à la Faculté, qui a été désignée lauréate pour ce prix. Les raisons furent nombreuses ! Léa Bulow étant une étudiante assidue et montrant une appétence particulière en participant en cours, elle est d'autant plus méritante car ayant validé un DUT techniques de commercialisation, elle a dû travailler en autonomie pour se hisser au niveau des programmes de L3 des matières de gestion. Tout cela pour finir major de promotion cette année.

Lors de son discours Léa Bulow, honorée de recevoir cette gratification, signe de récompense d’une année de travail sans relâche dans un contexte plus que particulier, a également remercié le travail et l’accompagnement des enseignants de la Faculté. « Se retrouver face à un ordinateur toute la journée, sans contact social, sans l’univers de la faculté, avec de nouvelles méthodes d’apprentissage, n’ont pas été choses faciles. Mais les professeurs nous ont soutenus, ont été à l’écoute, ont adapté leurs cours et nous ont accompagnés durant cette année universitaire compliquée. Je peux affirmer que c’est en partie grâce à eux que j’ai pu obtenir les résultats qui font que je suis là aujourd’hui face à vous. » Analysant son année à la Faculté, elle affirme : « Savoir son cours ou l’avoir sous les yeux pendant l’examen ne suffisaient pas, il fallait surtout le comprendre, avoir suffisamment assimilé la théorie pour la transposer en pratique, savoir s’adapter. Et finalement, c’est une qualité qui me semble primordiale dans le monde professionnel d’aujourd’hui. » Un conseil qui pourra servir à nos étudiants !

A l’issue de cette dernière année de Licence, obtenue avec brio, Léa a pour objectif professionnel de devenir expert-comptable. Pour y arriver elle intègrera une formation en alternance qui lui permettra d’allier l’expérience professionnelle avec l’approfondissement de la théorie. Léa s’est également vue offrir une récompense de 500 Euros pour ce concours, un bel apport avec lequel elle compte désormais s’offrir une voiture.

Nous la félicitons pour ce prix, lui souhaitons de belles réussites dans la poursuite de ses projets et bonne route ;) !

 

Discours Léa Bulow, lauréate FSEG du prix CRCC


Discours de Yannick Ollivier, Président de la CNCC

 

 

Formation en Master : Une nouvelle ligne Lean 4.H pour l’industrie du Futur

Dans le cadre d’un projet Idex/Région 2020-2022 porté par l’IUT de Haguenau en étroite collaboration avec la Faculté des sciences économiques et de gestion, une nouvelle ligne de production 4.H vient d’être installée dans «l’Usine-Ecole Industrie du Futur» du département QLIO de l’IUT de Haguenau. Cette nouvelle ligne industrielle didactique 4.0 permettra le développement et l’implémentation des applications et innovations répondant à la transition numérique des entreprises en mettant l'Humain (4.H) au cœur de cette transformation.

Ce projet représente un enjeu clé pour le développement de certaines formations de la Faculté des sciences économiques et de gestion, et plus particulièrement pour l'acquisition de compétences métiers et la professionnalisation des masters en lien avec l'industrie du Futur. En effet, notre Faculté, par ses Masters Gestion Industrielle et Innovation (GII), Management de la Qualité (MQ) et Data Science pour l'Economie et l'Entreprise du Futur (DS2E), a pris une orientation certaine dans les domaines liés à l'industrie 4.0 en terme de nouveaux métiers mais également de formation.

Différents objectifs sont visés par ce projet afin de développer :

  • de nouvelles compétences 4.0 et accompagner l’évolution des métiers répondant aux besoins socioprofessionnels dans le cadre de la transformation numérique des entreprises
  • une nouvelle forme d’apprentissage en s’appuyant sur un environnement réel et virtuel
  • la transversalité dans les enseignements entre différents niveaux de formation (BUT & Master) en formation initiale mais aussi en formation continue.

La ligne 4.H, nouvel outil de formation, permettra la mise en œuvre des applications telles que l’IoT (Internet des objets), la cobotique, la modélisation et simulation, l’intelligence artificielle, le big data, l’ergonomie des postes, l’impression 3D, la métrologie connectée, la digitalisation des processus, la réalité augmentée et la réalité virtuelle avec un pilotage du flux d’informations par MES (Manufacturing Execution Système) et ERP (Enterprise Resource Planning). En suivant dès la rentrée 2021 plusieurs journées d’enseignement à «l'Usine-Ecole de l'industrie du futur», nos étudiants de masters GII et MQ pourront bénéficier d'un environnement pédagogique adapté pour acquérir/développer leurs compétences 4.H dans un cadre universitaire innovant et unique.

Connaissez-vous le Diplôme Universitaire d'Engagement Etudiant ?



Nous vous l’avions déjà présenté dans la newsletter du mois de mai Caroline LAFORGUE, étudiante en 2èmeannée de master Macroéconomie et Politiques européennes de la FSEG, référente et coordinatrice du projet de l’Eurobus organisé par les Jeunes Européens, vient d’être fraîchement diplômée du Diplôme Universitaire d’Engagement Etudiant. Ce diplôme, très récent, de l’Université de Strasbourg a pour objectif de faire reconnaître et de valoriser l'engagement de l'étudiant vis-à-vis de la communauté universitaire et de le rendre ainsi plus lisible sur un CV.
Afin d’en découvrir un peu plus sur ce diplôme, nous avons pu interviewer Caroline qui nous partage son retour d’expérience !  


Caroline, comment avez-vous pris connaissance de ce diplôme universitaire et qu'est-ce qui vous a motivé ?

J’avais appris qu’un ami engagé dans l’associatif avait réalisé ce diplôme universitaire d’engagement étudiant et que cela lui avait permis d’acquérir des compétences complémentaires à celles qu’il mettait déjà en pratique dans ses nombreux projets. Je me suis donc renseignée plus en détail sur le contenu de la formation, les conditions d’admission et je me suis lancée car j’étais convaincue que cela serait enrichissant. Il est important de savoir que pour obtenir ce diplôme, il est nécessaire de valider au minimum 2 UE. Dans mon cas, j’ai suivi l’UE engagement associatif, comme cet ami, et l’UE engagement solidaire. Les UE que vous serez en mesure de suivre dépendront du type d’engagement pour lequel vous êtes investis, condition nécessaire pour vous inscrire. Ce qui était vraiment motivant pour moi c’était d’une part de pouvoir rendre lisible et ainsi reconnu dans un contexte professionnel, c’est-à-dire auprès des employeurs, mon engagement associatif. D’autre part c’était une occasion de pouvoir rencontrer d’autres étudiants eux aussi investis dans des projets variés. Ce que je trouvais intéressant.

Afin de valider le diplôme, l’étudiant(e) doit mener un projet, pourriez-vous nous présenter le vôtre ?
En effet, une des épreuves pour obtenir ce DU était de créer, après avoir été formée pour cela pendant plusieurs heures de cours, un tableau permettant de récapituler l’ensemble des étapes nécessaires pour la réalisation intégrale d’un projet, fictif ou réel. Le principe étant ainsi de pouvoir facilement et simultanément gérer l’ensemble des informations regroupées dans ce tableau. A cette occasion, j’ai présenté un projet dont j’étais en charge à cette période : Le fameux Eurobus qui a circulé à raison de 8 étapes dans l’Eurométropole de Strasbourg durant le mois de mai 2021 et a permis, grâce à la mobilisation de 25 bénévoles, de sensibiliser à la citoyenneté européenne 365 citoyens de tout âge et en majorité éloignés, notamment pour des raisons géographiques, des questions européennes.


Quelles sont les compétences que vous avez pu développer grâce à ce DU ?

Les compétences développées grâce à ce DU sont bien sûr assez diverses en fonction des choix d’UE. Dans mon cas, j’ai pu acquérir des connaissances sur la gestion associative d’un point de vue juridique et financier, mais aussi comme je l’évoquais en termes de management de projets, avec tout l’aspect sécuritaire que cela implique, et en termes de management d’équipe. Dans un contexte professionnel, cela se révèle très utile puisqu’on est amené à travailler avec d’autres personnes, à gérer des responsabilités variées et à prendre en compte les aspects qui seront importants pour bien mener les missions qui nous sont attribuées.

Si vous deviez recommander ce DU à nos étudiants qu'est-ce que vous en diriez ?
Je dirai que c’est un atout intéressant à ajouter à votre CV, que cela valorisera en effet l’énergie et l’investissement que vous mettez dans vos réalisations, en dehors des cours théoriques. Il y a de nombreuses façons de développer des compétences professionnelles, les engagements bénévoles en sont un excellent moyen et c’est bien que ce diplôme permette de les considérer comme tel.

Tables rondes avec nos enseignants-chercheurs

Entreprise résiliente

  • Tout au long de sa vie, une entreprise est amenée à être confrontée à différentes épreuves, voire même d’importantes crises, qu’elles soient internes ou externes. La Covid-19 en est d’ailleurs l’exemple même. Ces aléas deviennent des défis, l’entreprise qui se doit de subsister cherche alors la meilleure stratégie de survie. On parle alors de résilience.
    Ce terme est souvent rapporté à l’individu comme la capacité à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances défavorables, voire traumatiques. Mais il peut également concerner une entreprise, et il s’agira alors de résilience organisationnelle. Celle-ci est définie comme la capacité d’une organisation à anticiper et s’adapter aux changements progressifs ou soudains.

    Retrouvez Thierry Burger-Helmchen, professeur en sciences de gestion et chercheur en management de l’innovation au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA), Isabelle Terraz, Véronique Schaeffer, toutes deux maîtres de conférences en sciences économiques et chercheuses au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA) et Gilles Casteran CEO de Directeur associé d’EDOS, en rediffusion sur la chaîne YouTube d'Alsace Digitale.


Entreprise agile

  • Le concept d’agilité date des années 90 et s’appliquait jusqu’alors à la gestion de projet. Cette méthode s’oppose aux méthodes de gestion classiques et propose plus de souplesse dans les processus, afin de faire évoluer le projet en fonction des besoins. L’utilisation des itérations courtes permet d’ailleurs d’anticiper et de réagir rapidement, lorsqu’elles sont associées à un processus continu d’amélioration.
    Désormais, on parle de plus en plus souvent d’entreprise agile. Mais qu’est-ce que c’est ? Est-ce qu’il suffit juste d’adopter des méthodes agiles dans une entreprise pour qu’elle soit considérée comme agile ? Il est en tout cas certain qu’adopter ce fonctionnement entraîne des conséquences importantes, et celles-ci seront différentes en fonction de la maturité de l’entreprise. Une jeune entreprise aura plus de facilité à changer de modèle qu’une entreprise existante depuis des dizaines d’années.


    Retrouvez Thierry Burger-Helmchen, professeur en sciences de gestion et chercheur en management de l’innovation au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA) et Franck Suzon, directeur d’Entreprise Adapté, en rediffusion sur la chaîne YouTube d'Alsace Digitale.

 

  • La formation de communautés pose la question des dynamiques d'interaction entre ses membres. Quels types de liens les membres d'une communauté entretiennent-ils? L'animation d'une communauté à distance, telle que requise par les conditions sanitaires de la crise covid-19, modifie-t-elle les liens entretenus entre ses membres? 
    Sur la base d’une étude comparative entre, d’une part, le développement du réseau des étudiants entrepreneurs colocalisés dans un espace de coworking lors d’animation de réseau et, d’autre part, le réseau des étudiants entrepreneurs ayant participé à la même animation à distance, la recherche permet de mieux comprendre dans quelle mesure l’animation de réseau d’une communauté dans un espace physique est facteur de développement du réseau social.

    Retrouvez Pauline Brunner, moniteur d'enseignement à la Faculté et doctorante au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA) et Emilie Ruiz, maître de conférence en sciences de gestion et cherccheuse au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA), en rediffusion sur la chaîne YouTube d'Alsace Digitale.

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