Si vous ne voyez pas ce message, visualisez-le sur votre navigateur

Lettre d'information

10
Juin 2017

Édito

Les premières vagues de chaleur ont touché la France et nous avons été nombreux à nous rafraichir grâce à une succulente crème glacée. Comme tout bon économiste, vous vous êtes alors posé la question : mais quels sont les chiffres clés du marché de la glace ? Le marché mondial est estimé à 60 milliards €. Sur ce marché comme d’autres, des différences entre l’Allemagne et la France existent. Le français moyen consomme presque autant de glace qu’un allemand (de 6 à 7 litres par an par habitant) mais le mode de consommation est radicalement différent (le français consomme surtout à son domicile, l’allemand beaucoup dans des magasins spécialisés / en dehors du domicile). Le titre du plus grand consommateur mondial va bon an mal an à l’étasunien ou au néozélandais (environ 27 litres par an par habitant !!).

Quel que soit votre parfum de crème glacée préféré, je vous souhaite une lecture rafraichissante de cette newsletter et une excellente période estivale.

Thierry Burger-Helmchen

Sommaire

Cinq questions sur le "Frexit"

Sortir de l'Union européenne, voilà ce que recouvre le terme Frexit, inventé pour faire écho au récent Brexit de nos voisins anglais. Mis en avant par Marine Le Pen mais aussi François Asselineau, c'est la première fois que cette option est prise autant au sérieux, par les politiques et par l'opinion publique.

Fin de l'immigration de masse, dévaluation avantageuse de la monnaie, renégociation des traités commerciaux... Nombreux sont les avantages espérés par les défenseurs d'une sortie de l'Union Européenne. Quatre chercheurs de l'Université de Strasbourg nous donnent leur éclairage en s'appuyant sur leur domaine d'étude.

 (Cliquez sur l'image pour voir la vidéo!)

Yuko OKI, professeure d’art management en visite à la FSEG

Yuko Oki, professeure en management culturel à l’Université TOYO de Tokyo, a passé trois semaines à la Faculté afin d’échanger avec nos chercheurs en management de l’innovation et développer ainsi la coopération internationale de la faculté.

Musicienne professionnelle, elle a mené une carrière d’altiste pendant vingt ans et s’est aussi beaucoup impliquée dans le management de son orchestre.

Puis, elle a décidé de reprendre ses études en management et s’est lancée dans la recherche en passant un doctorat en management de l’art.

Aujourd’hui, elle enseigne à la TOYO University, en business administration et art management.

Ses recherches portent sur l’innovation et la créativité, sur le lien entre la tradition et l’innovation et la combinaison de la technologie à l’art. C’est donc avec beaucoup d’intérêt qu’elle a pu rencontrer les chercheurs du BETA spécialisés en innovation et créativité (comme Julien Pénin ou Thierry Burger-Helmchen) au cours des trois semaines qu’elle a passées à Strasbourg.

Ses réflexions s’orientent autour du design industriel ; elle constate que le plus souvent l’industrie japonaise (comme Toshiba par exemple) manque d’une dimension esthétique. Comment susciter le désir d’utilisation d’un objet sans lui enlever sa praticité ?

Au-delà de ses rencontres avec les chercheurs, Yuko Oki a pu apprécier la ville qui est selon elle un terreau fertile pour l’innovation grâce au mélange culturel qu’on y trouve. Elle a aussi animé une conférence sur la thématique « The role of producer » à la maison universitaire France-Japon.

Questions à Amélie Barbier-Gauchard sur l'Euro

L’euro, la monnaie unique, a fêté en janvier 2017 les quinze ans de sa mise en circulation effective. Pourtant, les quinze dernières années n’ont pas été un long fleuve tranquille. Crise de la dette, rôle de la BCE, remise en cause de la monnaie par les europhobes… la zone euro se pose des questions et cherche un second souffle : une réforme de sa gouvernance, qui pourrait faire repartir la machine. Questions à Amélie Barbier-Gauchard, Maître de Conférences en Sciences Économiques à la Faculté a au micro de l’émission Europhonica sur Radio Campus France. 

2 étudiants en management des risques sur le terrain

Le 28 Avril dernier, Manon Gondry et Martin Jacquot, étudiants du Master en Assurance et Gestion des risques, se sont vu offrir l’opportunité de passer un moment de partage avec des professionnels du risk management de l’Electricité de Strasbourg. Un exercice sur le terrain, loin de la théorie de la loi des grands nombres et des hypothèses de la Pareto-Optimalité, qui a pu être réalisé grâce à l’initiative de Monsieur Acker et de Madame Cuny, et grâce à la curiosité et l’implication des étudiants.

Une première matinée a d’abord été consacrée à la visite du centre opérationnel de l’Electricité de Strasbourg à Mundolsheim. Accompagnés de Monsieur Acker, responsable du Département Ingénierie Réseaux, Manon et Martin ont pu rencontrer les différents acteurs qui interviennent au quotidien dans cette entreprise familiale : cartographes, ingénieurs, coordonateurs,…

Le jour-J, nos deux étudiants et Monsieur Acker se sont de nouveau retrouvés, toujours à Mundolsheim. Cette fois-ci, ils ont échangé avec les responsables du chantier qu’ils visiteront l’après-midi. Suite à une présentation du chantier, à l’examen de la cartographie et à une introduction aux risques liés à l’électricité, une feuille de route a été définie pour l’après-midi ; en particulier l’établissement d’une grille, dans laquelle les multiples risques que peut représenter un chantier d’installations électriques ont été classifiés.

Cette matinéea mis en avant l’importance de la prise en compte des éléments internes (bonne communication, …) comme des éléments extérieurs (présence d’une école limitrophe, possible crue d’une rivière, …)

Manon et Martin se sont ensuite rendus sur le chantier de Brumath, accompagnés de Monsieur Acker et des deux coordinateurs en charge de ce projet. Les professionnels ont mis en avant l’importance du respect des règles et normes, de la coordination des opérations et encore de la communication et de l’humain. La prévention est un aspect à ne surtout pas négliger car c’est avec elle qu’on évite la majeure partie des accidents.

Une bonne communication avec les personnes travaillant sur le chantier est tout aussi nécessaire pour être au courant des risques que chacun perçoit en travaillant quotidiennement sur le site.

En somme, une expérience appréciée de ces deux étudiants, qui la recommandent vivement aux prochains à qui se présentera cette opportunité.

télécharger la newsletter en format pdf