Sommaire
- Insertion professionnelle de nos diplômés, on vous en parle...
- Prix Louise Weiss, une étudiante de la FSEG parmi le palmarès !
- RDV à l'Ecole d'Automne en Management de la Créativité
- Les dernières actualités de nos enseignants-chercheurs
- Téléchargez la Newsletter au format PDF
Insertion professionnelle de nos diplômés, on vous en parle...
Clap de fin pour l'année universitaire, diplômes en poche, il est temps de sauter dans le grand bain du marché de l'emploi... Nos jeunes diplômés peuvent désormais réaliser leur projet professionnel avec tous les savoirs et les compétences qu'ils ont pu développer sur et hors des bancs de la Faculté !
Afin de suivre l'insertion professionnelle des diplômés, l'ORESIPE (Observatoire régional de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle des étudiants) réalise, en collaboration avec la Faculté, des enquêtes sur l’insertion professionnelle à 18 mois et à 30 mois. Les résultats de l’insertion professionnelle des diplômés 2017 de la Faculté viennent de tomber. Avec un taux de réponse de près de 80%, cette enquête renseigne à la fois sur le poste occupé et les conditions d’embauche du diplômé mais permet aussi de s'assurer que nos formations restent toujours et encore bien en adéquation avec les attentes du monde socio-économique.
A ce jour le taux d'insertion de nos jeunes diplômés est de 95% que ce soit à 18 mois ou à 30 mois, témoignant d'un accès rapide à l'emploi une fois diplômé. La durée moyenne pour tout jeune diplômé afin de trouver son 1er emploi est de 2 mois pour un étudiant en formation initiale et une embauche quasi immédiate pour les alternants. 30 mois après l'obtention de leur diplôme, nos anciens étudiants bénéficient d'un emploi stable à plus de 88%.
Des résultats encourageant pour les équipes pédagogiques accompagnées dans leur mission d’insertion professionnelle par la cellule FISE (Formation, Insertion, Stages, Emploi) qui existe à la Faculté depuis 2011.
Prix Louise Weiss, une étudiante de la FSEG parmi le palmarès !
« Écrire l’Europe et le Prix Louise Weiss de Littérature constituent une action culturelle et littéraire commune portée par l’Université de Strasbourg. Elle associe étroitement une résidence d’écrivain à un concours de littérature destiné à tous les étudiants de l’université. Un écrivain en résidence pendant deux mois parraine le prix littéraire, participe à des rencontres sur le campus et en ville, donne une série de conférences à la Bibliothèque nationale et universitaire et anime des ateliers de création.
Cette action contribue à faire de l’Université de Strasbourg un laboratoire de l'expérience européenne en donnant la parole à des penseurs et à des écrivains dont le parcours enjambe les frontières, en impliquant étroitement les étudiants à l’acte réflexif et créateur. Elle favorise la traduction entre les langues européennes et contribue ainsi à la formation des étudiants et au développement du dialogue entre les cultures. Elle vise enfin à promouvoir le débat au sein de l'Université de Strasbourg et parmi le public strasbourgeois autour des enjeux de la culture européenne contemporaine*. »
Pour la 7ème édition l’écrivain espagnol Victor del Árbol, maître du polar européen, parraina le concours qui recensa plus de 274 textes en lice pour 377 inscrits. Le vendredi 25 septembre 2020 s’est déroulé, au Collège doctoral européen, la remise des prix des lauréats de ce concours parmi lesquels figurait Nora Rombach, étudiante en double licence 3 Économie-Gestion et Langues étrangères appliquées, qui a obtenu la 2ème place du palmarès dans la catégorie Anglais avec son texte « When you come down ».
Nous avons pu échanger avec cette jeune écrivaine qui nous présente à travers un jeu de questions/réponses son parcours, son texte et son retour d'expérience sur ce concours...
Nora, pourriez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amené à l’écriture ?
J’ai eu un parcours relativement classique. Après un bac ES en 2017, j’ai validé cette année ma double licence d’économie et de gestion et langues étrangères appliquées à l’Université de Strasbourg. L’écriture était pour moi toujours plutôt de l’ordre du passe-temps. Mes premières productions remontent environ à 2012, puis mon premier texte salué par un jury sera écrit en 2013 dans le cadre d’un concours de slam en alsacien. Depuis j’estime avoir rédigé plus d’une cinquantaine de textes, la majorité en anglais. J’ai toujours beaucoup lu et l’écriture était pour moi un moyen d’imiter les auteurs que j’adorais. Je passais souvent mon temps à analyser différent mondes fictifs et écrire m’a permis d’ancrer mes propres idées. Cela m’a particulièrement été utile quand j’ai commencé à rédiger des textes plus factuels et critiques. L’anglais a toujours été une échappatoire pour moi et je suis heureuse de pouvoir le développer dans mes projets d’écriture.
Si vous deviez résumer votre texte en quelques mots …
Je pense que mon texte reflète sa dimension propre du thème du concours « Ailleurs, si proche ». J’ai voulu traiter de l’aliénation de l’environnement proche, de la façon dont nous construisons des liens avec celui-ci et les personnes qui nous entourent. Le texte traite de la façon dont notre intimité peut nous devenir étrangère si l’on y ôte un élément crucial. Le texte met en place la métaphore filée et personnelle qui trace le parallèle entre le sommeil et la mort. Il met en avant la façon dont une séparation peut déchirer les habitudes les plus anciennes, en y liant désespoir et indifférence.
Quelles ont été vos principales sources d’inspirations pour ce projet d’écriture ?
Je m’intéresse énormément aux interactions humaines. Je trouvais l’idée originale, de proposer un texte à la première personne qui était entièrement centré sur quelqu’un d’autre. La relation décrite par le texte est une de celles, qui sont trop profondes pour que la mélancolie du décès s’y attache immédiatement. Le personnage principal semble plus dérouté que triste. L’environnement proche devient ainsi un ailleurs. J’ai toujours pensé qu’il était très difficile d’écrire des choses communes et banales, parce que leur universalité les rendrait plus facilement critiquable. On sent beaucoup l’attachement que le personnage a aux souvenirs qu’il décrit. Ils semblaient être heureux, même s’ils apparaissent un peu distants à présent. J’imagine que c’est le revers d’une histoire assez populaire.
Votre retour d’expérience suite au concours ? (votre ressenti, les difficultés rencontrées, de nouveaux projets ?)
A mon sens, la difficulté principale était de proposer ma propre vision du thème. Bien sûr le terme Ailleurs suggérait une dimension spatiale que je trouvais intéressant d’éviter. Je trouvais qu’il y avait une certaine poésie dans la cruauté qu’a le monde, à rester le même lorsque l’on s'effondre. L’opportunité d’une publication est un rêve de longue date pour moi et je suis vraiment reconnaissante aux concours Louise Weiss, de m’en avoir donné la possibilité. Je rêve bien-sûr de continuer sur cette voie et de pouvoir un jour peut-être publier un roman entier. J’ai déjà précédemment travaillé sur deux ouvrages et je suis entrain de rédiger un troisième, toujours à titre de divertissement personnel. Peut-être celui-ci trouvera-t-il un public un jour…
Découvrez le texte de Nora Rombach When you come down
*présentation issue du site https://prix-louiseweiss2020.unistra.fr/
RDV à l'Ecole d'Automne en Management de la Créativité
Si la créativité est l’intelligence qui s’amuse, autant le faire de la meilleure des manières, qu’elle soit productive et utile. CreaSXB est un espace-temps de découvertes et de pratiques, émergentes ou déjà confirmées ouvrant la voie vers de nouveaux succès d’entreprise.
Cette onzième édition s’articulera autour de la thématique « créativité / réactivité » : créativité et réactivité face aux transitions, résilience des organisations, créativités vivantes, pour mieux comprendre comment les organisations appréhendent l’incertitude, les transitions et l’innovation.
« Ces transformations s’expriment différemment d’une industrie à l’autre ; cette diversité est source d’inspiration: de la mécanique aux sciences du vivant, de la fabrication additive à l’usine, de l’image aux nouvelles thérapies… Le monde a changé de tonalité. CreaSXB est l’occasion de nous mettre au diapason. » Patrick Llerena, Professeur de la Faculté des Sciences Economiques et de gestion et chercheur au BETA
CreaSXB est un événement phare à Strasbourg, qui réunit des compétences internationales, multiples et diverses pour concevoir et construire l’économie d’aujourd’hui. Organisée par le BETA (Bureau d’Économie Théorique et Appliquée) de l’Université de Strasbourg, l’opérateur de l’économie créative ACCRO et MosaiC, Pôle créativité & innovation – HEC Montréal, l’École d’Automne en Management de la Créativité propose un programme d’une semaine, riche et diversifié.
Retrouvez la totalité du programme de cette édition hybride, entre présentiel et en ligne, et entre Montréal et Strasbourg ici.
Les dernières actualités de nos enseignants-chercheurs
- Le projet interdisciplinaire Culture et mondes ludiques rassemble des chercheurs qui s'intéressent au jeu, sous toutes ses formes. Économie, management, informatique, psychologie, science du langage, design, cinéma... : le jeu intéresse plusieurs disciplines qui, par leur complémentarité, permettent de mieux appréhender cet objet d’étude protéiforme.
. Thierry Burger-Helmchen, un des coordinateurs du groupe de recherche, nous présente le projet. Pour en savoir plus, visionnez cette vidéo.
- 6e session des Rencontre Alumni : "Comment les politiques publiques accompagnent-elles les personnes âgées en perte d'autonomie et leurs aidants ?" Une conférence organisée en collaboration entre le BETA et le Conseil Départemental du Bas-Rhin avec Quitterie Roquebert, Maître de conférences à la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Strasbourg et membre du BETA. N'hésitez pas à voir ou revoir cette conférence.