Sommaire
- Journées des universités en images
- Fichiers à télécharger
- Ceta: "des opportunités pour les multinationales, mais un nivellement par le bas des normes"
- L’initiative ChaMo encourage les projets innovants et socialement utiles
- «Les monnaies complémentaires locales participent à rendre la mondialisation plus humaine»
- Innovation et créativité à l’honneur
- Save the date! Conférence sur le crowdsourcing le 14 mars 18h
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Fichiers à télécharger
Ceta: "des opportunités pour les multinationales, mais un nivellement par le bas des normes"
Invité le 15 février par France Bleu Alsace, Francis Kern, professeur de la faculté des sciences économiques et de gestion, parle du CETA :
L’initiative ChaMo encourage les projets innovants et socialement utiles
Cette année, deux étudiantes du master IPI (Ingénierie de Projets Innovants) Alice-Anne et Patricia, ont pu profiter du soutien de l’initiative ChaMo pour développer leur projet.
Petit point d’explication sur l’initiative ChaMo :
Depuis plusieurs années, des membres de la « communauté IPI » (l’ensemble des promotions du Master Ingénierie de Projets Innovants) souhaitent trouver des « solutions pérennes et structurées permettant de fédérer la communauté IPI ». Charlotte, IPI 8, avait initié un groupe de travail à cette fin en 2014. Charlotte, véritable meneuse créative, a disparu lors des attentats de novembre 2015 à Paris.
Financée grâce à des dons par une campagne soutenue par la Fondation de l’Université de Strasbourg, l’initiative ChaMo souhaite rendre hommage à Charlotte en développant ce projet qui lui tenait à cœur et soutenir les valeurs d'échange, d'appui et d'aide qu’elle portait, pour tirer profit des compétences et expériences de chacun.
Impossible cette année de départager Alice-Anne et Patricia dont les projets collent parfaitement aux valeurs de Charlotte. C’est pourquoi le jury, composé des responsables du master et d’enseignants mais surtout de la mère de Charlotte, a décidé de partager entre elles-deux la dotation afin de lancer leur projet !
Alice-Anne est docteur en sciences de la vie, spécialisée sur le paludisme. Après avoir validé son doctorat, elle ne se voyait pas rester dans un laboratoire car elle avait besoin de se rendre sur le terrain afin d’être utile le plus rapidement possible. « Dans un laboratoire, ce que je pourrais faire, même si tout se passait bien, prendrait plus de 15 ans avant d’avoir un médicament sur le marché. Sur le terrain, l’impact est plus rapide… »
En rejoignant le master IPI, son projet était donc de se doter des compétences nécessaires à la gestion de projet afin de prendre du recul et d’avoir une vision globale. Pour le futur, elle a le choix, soit rejoindre une ONG pour développer et faciliter l’accès aux médicaments, soit s’embarquer dans l’aventure des start-ups : « il y a des choses fantastiques qui sont réalisées par des petites structures, comme des pièges à moustiques diffusant une molécule provenant de fromage qui sont particulièrement efficaces ! ».
L’argent reçu va surtout lui servir à couvrir les frais de déplacement pour rencontrer les acteurs du développement.
Patricia est docteur en bio-chimie. Originaire du Cameroun, elle a fait toutes ses études en France et c’est en côtoyant d’autres étudiants originaires d’Afrique qu’elle a pris conscience d’une problématique grandissante : nombre d’entre eux ne retourneront pas vivre dans leur pays d’origine, et cela participe à un appauvrissement d’expertise, une fuite des cerveaux.
Son projet est associatif, et cherche une solution pour réinvestir ce savoir en Afrique, sans forcément demander aux diplômés de retourner dans leur pays d’origine.
Aujourd’hui l’association ADDA (Association des Diplômés de la Diaspora Africaine) existe.
« Moi-même au cours de mes études, je n’ai pas été informée de toutes les actions associatives qui existent afin de développer des projets vers l’Afrique. C’est donc de là que m’est venue l’idée de créer un réseau entre les diplômés de différentes origines africaines et les associations déjà existantes. On s’imaginait créer des groupes de réflexion et aussi proposer des conférences-débats en invitant des experts pour connaitre tout ce qui peut se faire. »
Pour le moment beaucoup de projets ont été initiés mais n’ont pas encore été concrétisés. L’initiative ChaMo va donc pouvoir aider à dynamiser l’association, en permettant notamment de développer la communication.
Le Master Ingénierie des Projets Innovants est destiné à des doctorants ou ingénieurs qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences en management de projets innovants. Grâce à des promotion de taille idéale (entre 12 et 15 étudiants par année) une vraie cohésion se crée entre les étudiants et a permis de développer une petite communauté d’entraide entre les diplômés au fil des années.
«Les monnaies complémentaires locales participent à rendre la mondialisation plus humaine»
La monnaie locale propre au Bas-Rhin fait son entrée à l’université. Depuis le 1er janvier 2017, il est désormais possible de troquer ses euros contre des stücks au Service pour la promotion de l’action sociale (Spacs). Une bonne occasion de s’interroger sur le principe des monnaies complémentaires locales. Éléments de réflexion avec Julien Pénin, professeur en sciences économiques à la faculté des sciences économiques et de gestion dans cette interview pour l'actualité de la recherche.
Innovation et créativité à l’honneur
Le 11 janvier dernier paraissait le rapport annuel de Clarivate Analytics sur les 100 entreprises mondiales les plus innovantes. La France y figure en 3ème position juste après les États-Unis et le Japon et devant l’Allemagne pour le plus grand plaisir de tous les commentateurs.
Ce satisfecit du monde politique cache cependant deux réalités : Premièrement 73 % des entreprises dites les plus innovantes sont américaines ou japonaises, la France certes troisième n’apparait que loin derrière le japon. Deuxièmement, ce constat omet la dynamique ; la France est encore troisième mais la distance qui la sépare des États-Unis en nombre d’entreprises innovantes recensées dans le classement a augmenté (+14% pour les entreprises américaines, 0% de variation en France). C’est aussi oublier de regarder dans le rétroviseur ou les pays du nord de l’Europe (Finlande, Pays-Bas) mais surtout les pays d’Asie (Corée et Chine) affichent des taux de croissance à deux chiffres dans le développement des entreprises innovantes et amorcent sans aucun doute une remontée dans le classement pour les années à venir.
Comment faire pour rester créatif et profiter des innovations ?
Trois équipes de chercheurs issues de la chaire de management de l’innovation de l’université d’Augsburg, de la faculté d’économie et de gestion de l’université de Barcelone, et de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Strasbourg se sont posé ces questions. Leurs travaux sont résumés dans l’ouvrage Global Management of Creativity qui vient de paraitre aux éditions Routledge.
A l’aide d’exemples récents d’entreprises internationales telles que Netflix, Electronic Arts, Hasbro, UbiSoft ou Lego, les auteurs dévoilent les compétences que les entreprises doivent développer si elles souhaitent être performantes dans la réalisation de leurs innovations (maitrise de l’open innovation, de l’effectuation, de la cocréation avec les consommateurs, de l’ambidextrie managériale…). Ils montrent également que la politique publique n’est pas neutre et que des villes comme Berlin, Barcelone ou Montréal ont fortement investi pour permettre aux entreprises créatives de se développer dans de bonnes conditions.
Save the date! Conférence sur le crowdsourcing le 14 mars 18h
L'AESES (association des étudiants en sciences économiques de Strasbourg) vous invite à sa conférence sur le crowdsourcing : "La foule comme nouvelle source de croissance" par Claude Guittard et Julien Pénin, le mardi 14 mars à 18h, amphi 4 de la faculté des sciences économiques et de gestion, 61 avenue de la Forêt Noire à strasbourg.
Entrée libre.