Lettre d'information

L’Université franco-allemande (UFA) a récompensé, le 28 janvier 2021, les étudiant(e)s et diplômé(e)s les plus brillant(e)s des cursus binationaux et tri nationaux ainsi que les meilleures thèses de doctorat franco-allemandes.

En tout, ce sont douze Prix d’Excellence et un Prix de la Meilleure Thèse qui ont été décernés, dotés respectivement de 1 500 et 4 500 euros, ainsi qu’un « Prix européen » doté de 2 000 euros. Ce même jour, trois étudiante(e)s de l’UFA se sont vu remettre, des « Bourses BNP Paribas-UFA », dotées chacune de 3 000 euros. Cette année encore, parmi ces trois lauréats, figuraient Tanja Braun et Fiona Fischer, toutes deux étudiantes en Master Management International de l'Innovation (M2I) de la Faculté des sciences économiques et de gestion.

Nous avons profité de cette occasion pour leur poser quelques questions...

Tanja, pourriez-vous nous présenter votre parcours et nous expliquer votre choix de master M2I?
Après mon bac en Allemagne en 2012, j’ai fait une formation en alternance d'assistante d’exploitation en transport pendant trois ans au sein de l’entreprise DHL Freight. J’ai ainsi eu la possibilité de découvrir les différents services de l'entreprise. À partir de cette expérience, j’ai eu le souhait d’intensifier mes connaissances linguistiques et culturelles en ce qui concernait la France. J’ai donc décidé d’entreprendre une licence franco-allemande en “Management de la logistique internationale” à l’Institut supérieur franco-allemand de techniques, d’économie et de sciences à Sarrebruck et à Metz. De plus, j’ai eu la possibilité d’effectuer le stage de fin d’études chez Smart France à Hambach au sein du service gestion des modifications de produits. Grâce à mes excellents tuteurs et aux tâches passionnantes, j’ai beaucoup appris.

Puis, j'ai décidé de continuer mes études dans le but d’approfondir mes connaissances professionnelles et d’étudier davantage encore les systèmes économiques et juridiques allemands et français. Pour ces principales raisons, j’ai décidé d’intégrer le Master “Management international de l’innovation”. Ce master m’a apporté de solides connaissances sur le management innovant et raisonnable et je me sens désormais prête à relever de nouveaux défis en entreprise, mon souhait étant d’intégrer une entreprise tournée vers l’avenir et donc l’innovation.

Suite à l’obtention du prix de l'UFA quels sont vos projets ?
Honnêtement, je ne m'attendais pas à recevoir ce prix et je suis très honorée. Jusqu'à présent, je n’ai pas de projets spécifiques liés à cette distinction, mais j’en suis vraiment très reconnaissante et j'aimerais m’engager davantage pour l’UFA et pour la collaboration franco-allemande. L’argent lié à cette distinction présente pour moi un soutien bienvenu me permettant de payer le loyer à Paris, car j'y effectuerai un stage à partir du mois de mars :-)

Fiona, pourriez-vous nous présenter votre parcours et nous expliquer votre choix de master M2I?
J’ai débuté des études en droit allemand à Tübingen. Grâce à ces études, j’ai eu l’occasion de participer au programme d’échange entre Aix-en-Provence et Tübingen dans le cadre de mon Master 1 "Droit International et Européen".
L’année à Aix fut une expérience unique et j’ai donc souhaité continuer le chemin franco-allemand. Ayant toujours été intéressée par le monde économique, j’ai intégré le Master binational « Internationale Wirtschaftsbeziehungen/ Management International de l’Innovation », une coopération entre l’Université de Freiburg et la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Strasbourg. J’ai choisi « M2i » suite à un stage effectué dans un cabinet d’avocat en droit de l’information numérique. Ceci a développé mon engouement et ma curiosité pour la place de l’innovation au sein des structures. Ce Master m’a donc paru un choix idéal afin d’acquérir des méthodes essentielles pour l’économie de l’avenir, dans un monde soi-disant VUCA.

Suite à l’obtention du prix de l'UFA quels sont vos projets ?
Lors de la remise de prix, j’ai eu l’occasion de faire la connaissance de mon mécène et des autres deux lauréats de la bourse BNP. J’ai pu échanger avec Ann d’Aboville, mon mécène de la BNP Paribas, sur mes projets d’avenir. Ceci a débouché sur une proposition de stage avec possibilité d’embauche in fine après l’obtention de mon master.

copyright: Frank Sonder / DFH-UFA

Le 19 février 2021, veille des congés universitaires, l'AESES (Association des Etudiants en Sciences Economiques de Strasbourg) tenait à organiser une petite après-midi jeux de sociétés afin de lutter contre l'isolement de nombreux étudiants suite à la crise sanitaire actuelle.

Une vingtaine d'étudiants ont ainsi pu se réunir dans des salles de la Faculté entre 14h et 17h afin de disputer quelques parties de UNO, Jungle Speed, Qui veut gagner des millions, Loup garou...

Une ambiance conviviale dans le respect des gestes barrières et des mesures sanitaires que l'association souhaite pouvoir réitérer rapidement.

Bravo à l'AESES pour son engagement auprès des étudiants de la FSEG !

"Répare, un tutorat gagnant-gagnant"

• Nous vous avions présenté le dispositif de tutorat Répare dans notre newsletter du mois de février. Afin de découvrir une autre facette de ce dispositif basé sur l'entraide, l'Actu, le Journal de l'Université de Strasbourg, a réalisé un reportage auprès de nos étudiants tuteurs et tuteurés afin de recueillir leurs retours d'expériences sur ce dispositif.
  Retrouvez l'intégralité de l'article de l'Actu

Le numéro 43 du Bulletin de l'Observatoire des politiques économiques en Europe (OPEE) vient de paraître.


Au sommaire de cette nouvelle édition :

• Éditorial – "Le réveil du Parlement européen face au budget pluriannuel proposé par le Conseil européen en juillet 2020" par Gilbert Koenig
• "La discipline budgétaire dans la zone euro : rêve ou réalité ?" par Amélie Barbier-Gauchard
• "Le plan de relance proposé par le Conseil européen : source d’espoirs et de frustrations" par Gilbert Koenig
• "La vulnérabilité des jeunes face au chômage" par Isabelle Terraz
• "Démocratie participative et bien-être subjectif" par Jean-Alain Héraud

Retrouvez l'intégralité du bulletin sur le site : http://www.opee.unistra.fr/

A l’heure où les étudiants candidatent dans leur formation pour l’an prochain, force est de constater que l’attractivité des formations de la Faculté se confirme d’année en année. Parcoursup, qui centralise les candidatures en 1ère année de licence, vient de se clore. Cette année encore, près de 4000 élèves de Terminale ont candidaté à la licence d'économie et de gestion pour une capacité d'accueil de 510 étudiants. Ce ratio est encore plus important dans des filières comme nos doubles licences ou la licence Science pour la santé parcours économie et gestion (pour cette dernière : 1500 candidats pour une capacité d’accueil de 120 étudiants). Cette pression est encore plus forte pour les masters de la Faculté, avec plus de 7000 candidatures dans les différents parcours pour une capacité d’accueil de 250 étudiants au total.

En savoir plus sur :
https://www.nouvelobs.com/le-guide-parcoursup/20210211.OBS40075/les-facs-d-eco-gestion-serieuses-concurrentes-des-ecoles-de-commerce.html

https://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/les-salaires-embauche-des-universitaires-rattrapent-ceux-des-grandes-ecoles

"Avec quelques années de recul, il est désormais possible de
vérifier si la refonte des régions est en mesure de concrétiser ou non les objectifs annoncés par le gouvernement. Sans surprise, cette réforme bâclée dans la précipitation n'a pas produit les effets escomptés. Ce sont au contraire les craintes formulées lors de la réforme qui se sont matérialisées, et l'évolution de la situation montre que les choses ne vont pas s'arranger. Nous verrons que la fusion des régions ne repose sur aucune logique, et qu'au niveau du Grand Est les économies promises ne sont pas au rendez-vous. Nous étudierons ensuite la nouvelle organisation régionale et ses conséquences, en ce qui concerne la gestion des compétences et la politique économique. Toujours à travers un prisme économique, nous analyserons les épineuses questions liées aux identités et à la démocratie. Enfin, nous étudierons les pistes pour dissoudre le Grand Est et redonner de la cohérence à l'organisation territoriale en France."

Jean-Philippe Atzenhoffer, diplômé de la Faculté et désormais intervenants en Licence, vient de publier un ouvrage qui fait le point sur la fusion des régions et plus particulièrement sur la Région Grand Est. Cofondateur du Club perspectives alsaciennes et membre de l’association Prospective rhénane,Jean-Philippe Atzenhoffer propose un nouvel essai original s'appuyant à la fois sur littérature scientifique et culture régional. A découvrir aux éditions Le Verger Editeur.