Lettre d'information N°78 Juillet-Août 2024

La Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Strasbourg nourrit une collaboration étroite avec l’IEEPI (Institut Européen Entreprise en Propriété Intellectuelle) depuis sa création en 2004.
L’IEEPI propose, en collaboration avec la Faculté, le Master Stratégie de Propriété Intellectuelle et Innovation (SPII) en formation continue. Au départ Diplôme Universitaire, il a été transformé en 2012 en Master. Depuis, près de 150 candidats ont validé le master ! Le Master SPII vise à développer une compréhension approfondie des enjeux économiques, stratégiques et managériaux de la propriété intellectuelle (PI). Il couvre des sujets comme le management stratégique de la PI, l’intelligence économique, le licensing, la négociation, et les aspects juridiques et économiques des stratégies de litige en PI.
Dans un monde où la plupart des formations en PI sont juridiques, le master SPII fait le choix de se concentrer sur les aspects stratégiques et apporte une vision business. Il prépare à des responsabilités de Management de la PI en entreprise ou dans la recherche publique et est ainsi parfaitement adapté à des profils comme des responsables R&D, des responsables de la veille technologique, des cadres de PME, des ingénieurs/chercheurs, mais aussi des juristes, etc.

• Vous souhaitez en savoir plus sur le Master SPII ou vous inscrire : https://www.ieepi.org/formations/master-2-spii/

En 2024, l’IEEPI, toujours en collaboration avec la Faculté, lance le Master Knowledge and Technology Transfer (KTT) proposé également en formation continue. Cette formation, dispensée en anglais, est une opportunité exceptionnelle. Elle répond à la demande croissante de professionnels qualifiés dans le domaine du transfert de technologie en Europe, où il existe peu de formations académiques professionnelles en la matière.
Le Master KTT se concentre sur le transfert de technologie et les activités de licence, abordant des thèmes comme les mécanismes de transfert, les pratiques contractuelles et l’évaluation financière liée au transfert de technologie. C’est une formation qui peut intéresser en tout premier lieu les acteurs de la valorisation de la recherche publique (SATT, incubateurs, etc.), mais aussi l’ensemble des acteurs impliqués dans le licensing et le transfert de technologie, les responsables de start-up, etc. La création de cette formation était essentielle dans le contexte actuel où les pratiques de licensing sont en plein essor et le monde du licensing en effervescence.

• Vous souhaitez en savoir plus sur le Master KTT ou vous inscrire : https://www.ieepi.org/formations/master-2-ktt/

Le quotidien de l'Université de Strasbourg Savoir(s) a réalisé un article afin de présenter l'initiative Next Generation EU, pour lequel Amélie Barbier-Gauchard, enseignant-chercheur à la Faculté et coresponsable de l’Institut thématique interdisciplinaire Fabrique de la société européenne | Makers a été interviewée.

Doté d'une enveloppe budgétaire de 750 milliards d'euros à mobiliser entre 2021 et 2027, cet emprunt européen exceptionnel se concentre à la fois sur des objectifs de court terme (faire face aux conséquences économiques et sociales de la pandémie), mais aussi de long terme (enjeux climatiques et numériques notamment). Next Generation EU marque une étape historique pour l'Europe, avec une levée d'emprunt collective, même si, par le passé, l’Europe avait déjà contracté des emprunts, comme l'explique Amélie Barbier-Gauchard. De cette somme, 90 % sont destinés aux États membres pour la relance économique, avec des conditions strictes à respecter pour pouvoir bénéficier de ce financement : 37 % du plan de relance doivent être alloués à l'action climatique et 20 % à la digitalisation de l'économie. Les pays bénéficiaires doivent également suivre les recommandations de la Commission Européenne en termes de gestion de leurs finances publiques et respecter les principes de l'état de droit, incluant notamment la lutte contre la corruption, l'indépendance judiciaire et la liberté des médias. Cela a d’ailleurs conduit à des tensions avec certains membres comme la Hongrie et la Pologne, critiqués pour leurs dérives autoritaires. Retrouvez l'intégralité de l'article.