Joris Aivohozin, ancien de la Faculté des Sciences économiques et de gestion, nous présente son parcours au travers d'
un portrait réalisé par le Service Alumni de l'Université de Strasbourg:
Joris Aivohozin
Double compétence en contrôle de gestion et analyse financière
Diplômé de la Faculté des sciences économiques et de gestion et de l'Ecole de management de l'Université de Strasbourg, Joris Aivohozin manie les chiffres pour la gestion financière des entreprises, comme Grand Frais, un réseau de grande distribution comptant une centaine de magasins en France.
« J'aime travailler avec les chiffres, les faire parler »
Son métier comprend deux grandes branches. L'une est le « reporting » : chaque semaine et chaque mois, il rend compte de l'état financier de l'entreprise au Comité de direction grâce à des indicateurs, pour mesurer, entre autres, le chiffre d'affaires, les recettes, la rentabilité. L'autre branche est plus prévisionnelle et stratégique, il construit des estimations pour anticiper l'avenir et maintenir le budget le plus juste. Enfin, plus ponctuellement, Joris produit des analyses financières précises, par exemple, pour évaluer l'opportunité d'ouvrir un nouveau magasin. Il forme aussi ses collaborateurs (directeurs de magasins, chefs de secteurs?) aux outils ou aux procédures qu'il met en place.
Son service est rattaché au Comité de direction. Cette proximité avec « le haut de l'entreprise » lui plaît particulièrement. « Nous avons accès à la vision stratégique, à des informations sensibles. Et, dans le même temps, nous sommes connectés au terrain, nous devons déployer cette vision dans le réseau des magasins. C'est une place stratégique, nous travaillons avec tous les services. J'ai beaucoup d'interlocuteurs, c'est très interactif, on ne s'ennuie jamais » explique-t-il.
« Avec mes deux masters, j'éveille l'intérêt des employeurs »
Il n'a jamais eu de difficulté à trouver un emploi. « Avec mes deux masters, j'éveille l'intérêt des employeurs. J'ai toujours été en haut de la pile et je n'ai jamais passé plus d'un mois en recherche d'emploi » dit-il. Il possède un master en contrôle de gestion et un master en audit financier opérationnel, tous deux obtenus à l'EM Strasbourg, respectivement en 2011 et 2012. « Ainsi, je suis capable de créer les outils comme les tableaux de bord et les indicateurs qui servent au pilotage de l'activité (contrôle de gestion), mais je suis aussi apte à prendre du recul et de la hauteur pour analyser leur pertinence (audit). Avec mes deux masters, je peux appréhender les deux visions. »
« La fac vous apprend la combativité »
Avant l'EM, le jeune homme a étudié à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l'Université de Strasbourg. « J'ai trouvé cela très enrichissant. J'aime travailler avec les chiffres, les faire parler. » Contrairement aux idées reçues, la fac était pour lui plus difficile qu'une grande école : « Je me suis davantage battu pour avoir mon année à la fac. Il faut s'investir davantage. A l'EM, vous avez en permanence des contrôles, des travaux à rendre, vous pouvez vous rattraper. La fac vous apprend l'autonomie, la combativité. » Ses études lui ont apporté « une grande fierté », lui qui a toujours dû travailler en même temps (réceptionniste de nuit, livreur de pizzas, cours de maths?).
« Le réseau des anciens offre des modèles auxquels s'identifier, ils permettent de trouver des stages ou de peaufiner son réseau professionnel. Les écoles de commerce savent très bien le faire, alors que cela manquait à la fac. C'est pourquoi je me suis inscrit au réseau alumni. Et puis, rester en contact avec l'Université, c'est l'assurance d'être au fait de l'actualité dans sa discipline. »
Stéphanie Robert